La confiance des Canadiens à l’égard de leurs finances personnelles et de leur capacité à rembourser leurs dettes à son niveau le plus bas

L’Indice des dettes à la consommation de MNP plonge de sept points pour se situer à un creux historique sur fond de pandémie et d’incertitude

  • Quarante-cinq p. cent des répondants doutent qu’ils pourront joindre les deux bouts cette année (hausse de 5 pts)
  • Quatre répondants sur dix sont préoccupés par leur niveau d’endettement (43 %, hausse de 5 pts)
  • Moins de trois répondants sur dix (27 %) croient pouvoir tenir le coup sans s’endetter davantage en cas d’imprévu.
  • Deux répondants sur dix se disent plus endettés qu’il y a un an (16 %, hausse de 4 pts).

CALGARY, AB – 17 janvier 2022 – La confiance des Canadiens au sujet de leurs finances personnelles et de leur capacité à rembourser leurs dettes n’a jamais été aussi basse. L’Indice des dettes à la consommation de MNP, qui en est à sa 19e édition, affiche son pointage le plus bas depuis sa création, à savoir 88 points, un recul de sept points. Compilé chaque trimestre par Ipsos pour le compte de MNP Ltée, l’indice vise à prendre le pouls des Canadiens au sujet de leurs dettes et de leur capacité à payer les factures mensuelles.

Comparativement au dernier trimestre, beaucoup moins de Canadiens croient pouvoir joindre les deux bouts de façon satisfaisante cette année (55 %, baisse de 5 pts), et ils sont encore plus nombreux à se dire préoccupés par leur endettement actuel (43 %, hausse de 5 pts).

« Après pratiquement deux ans de pandémie, la confiance financière des Canadiens est à son plus bas niveau. La dette des ménages devient de plus en plus inquiétante, affirme Grant Bazian, président de MNP Ltée, le plus important cabinet de professionnels en insolvabilité au pays. Généralement, les Canadiens sont un peu moins optimistes à l’égard de leurs finances lorsque les factures des Fêtes arrivent, mais cette année, leur insécurité est encore plus grande – probablement en raison du variant Omicron et de la lassitude attribuable à la pandémie, mais aussi de la montée de l’inflation et de la hausse potentielle des taux d’intérêt cette année. »

Compte tenu de l’incertitude liée au coronavirus qui persiste, et du nombre de Canadiens qui se disent anxieux par rapport à leurs finances, ils sont de plus en plus nombreux à craindre les ennuis financiers qui découleraient d’un imprévu. Moins de trois répondants sur dix (27 %) croient pouvoir tenir le coup sans s’endetter davantage en cas d’imprévu. Plus du quart des répondants (26 %, hausse de 5 pts) doutent qu’ils pourront payer les réparations en cas de bris de leur véhicule. Un répondant sur trois (33 %) craint ne pas être en mesure de joindre les deux bouts s’il devait perdre son emploi ou subir une perte de salaire ou d’heures de travail, une hausse de trois points depuis septembre. Environ la même proportion des Canadiens sondés (32 %, hausse de 4 pts) doute de pouvoir s’en sortir financièrement s’ils devaient cesser de travailler pendant trois mois en raison d’une maladie. Dans le même souffle, les Canadiens ont de moins en moins confiance de pouvoir composer avec un changement dans leur relation (27 %, baisse de 1 point), le décès d’un membre de la famille immédiate (22 %, baisse de 3 pts) ou leurs frais de scolarité ou ceux d’un proche (21%, baisse de 3 pts).

« Il devient de plus en plus difficile pour les Canadiens de voir la lumière au bout du tunnel. Les dépenses imprévues sont souvent l’une des principales perturbations des finances d’un ménage – et de nombreux Canadiens entreprennent la nouvelle année en devant composer avec une autre vague de fermetures, des heures de travail réduites ou une perte d’emploi, sans compter les craintes liées à la COVID », soutient M. Bazian.

Près de la moitié (46 %) des Canadiens affirment qu’ils sont à 200 $ ou moins de ne pouvoir joindre les deux bouts à la fin du mois, une proportion similaire à celle du trimestre précédent. Du groupe, près de trois répondants sur dix (27 %, inchangé) affirment qu’ils ne gagnent pas suffisamment d’argent pour régler leurs factures et rembourser leurs dettes. Pire encore, trois répondants sur dix (31 %, hausse de 2 pts) affirment avoir encore plus de mal à rembourser leurs dettes, et deux sur dix (20 % hausse de 3 pts) soutiennent qu’il est devenu plus difficile pour eux d’économiser.

« Pendant la pandémie, nous avons été témoins de ménages qui s’en remettaient au crédit pour boucler leur budget, car ils avaient déjà étiré leurs moyens au maximum. Le coût de la vie à la hausse risque de pousser les ménages qui sont déjà au bout de leurs ressources à s’endetter davantage simplement pour payer le nécessaire de tous les jours », précise M. Bazian.

Comparativement à la même période l’an dernier, davantage de Canadiens prennent de mauvaises habitudes financières de l’avis des professionnels de l’insolvabilité, comme payer seulement le montant minimum sur leur carte de crédit (21 %, hausse de 3 pts) ou emprunter de l’argent qu’ils ne pourront rembourser rapidement (11 %, hausse de 1 point). Ils sont plus nombreux cette année à affirmer qu’ils se sont laissé séduire par des aubaines ou des offres lors d’occasions comme le Vendredi fou (12 %, hausse de 4 points). De plus, six répondants sur dix (59 %, hausse de 1 point) prétendent que ce sont les faibles taux d’intérêt qui les ont poussés à effectuer des achats qu’ils n’auraient pu se permettre autrement, en légère hausse par rapport au trimestre précédent.

L’inflation et le coût de la vie n’étant jamais bien loin dans leur esprit, deux Canadiens sur dix (16 %) sont d’avis que leur endettement est pire aujourd’hui qu’il y a un an – une hausse frappante de quatre points depuis septembre. Quatre Canadiens sur dix (45 %, inchangé) affirment regretter leur niveau d’endettement. Plus de Canadiens se disent inquiets de ce qui les attend sur un horizon de cinq ans; un sur dix (10 %) est d’avis qu’il sera davantage endetté, une hausse de trois points.

« Les taux d’intérêt sont demeurés faibles en 2021. Par conséquent, des Canadiens en ont profité pour réaliser des achats qui n’auraient peut-être pas cadrés dans leur budget en temps normal. Si on ajoute la pression des factures des Fêtes et la possibilité d’une hausse prochaine des taux d’intérêt, il est facile de comprendre pourquoi tant de Canadiens se rapprochent du précipice, explique M. Bazian. Souvent, ceux et celles qui bénéficient d’une situation stable et de la paix d’esprit ont su reconnaître les premiers signes de difficultés financières. Plutôt que de s’endetter davantage pour joindre les deux bouts, ceux et celles qui éprouvent de la difficulté à payer leurs factures devraient solliciter l’aide d’un professionnel en insolvabilité. »

Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels encadrés par le gouvernement fédéral à pouvoir guider les Canadiens dans leurs options pour venir à bout de l’endettement. Ils fournissent des conseils sur mesure et impartiaux aux particuliers pour qu’ils puissent faire les bons choix afin de gérer leurs dettes de façon responsable.

« Gérer le fardeau de l’endettement seul peut créer un sentiment d’isolement très fort. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. En consultant un professionnel, les Canadiens éviteront le stress et l’anxiété causés par la spirale de l’endettement, les appels des créanciers ou des agences de recouvrement, les saisies de salaire et les problèmes fiscaux. Demander de l’aide dès les premiers signes de difficulté, même un simple paiement manqué, est un premier pas dans la bonne direction pour retrouver la quiétude financière », soutient M. Bazian.

Les Canadiens peuvent demander une consultation confidentielle et gratuite avec un syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée afin de faire le bilan de leur situation financière. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels encadrés par le gouvernement. Ils offrent une gamme complète de solutions à l’endettement, dont la proposition de consommateur, le règlement de dettes à l’amiable et la faillite.

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens qui éprouvent d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule L’info dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP

L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.

Maintenant à sa dix-neuvième édition, l’Indice a plongé de sept points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 88 points, son niveau le plus bas depuis sa création en juin 2017. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.

Les données les plus récentes, qui ont servi à produire le 19e indice des dettes à la consommation de MNP, ont été compilées par Ipsos entre le 1er et le 7 décembre 2021 pour le compte de MNP Ltée. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

Un sommaire de certaines données provinciales vous sera fourni sur demande.

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