Les Canadiens ont du mal à demander de l’aide pour gérer leurs dettes

La moitié des Canadiens ont du mal à faire confiance à un service de gestion des dettes ou sont mal à l’aise à l’idée de demander des conseils financiers.

CALGARY (ALBERTA) – 30 mai 2022 – Les Canadiens sont nombreux à devoir composer avec des difficultés financières en raison de la montée en flèche du coût de l’énergie et des aliments, de la hausse des taux d’intérêt, des contrecoups de la pandémie et de la fin des programmes de soutien publics. Devant une situation qui s’aggrave, bon nombre de ménages ignorent vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. En effet, dans un récent sondage Ipsos mené pour le compte de MNP Ltée, 32 % des répondants affirment ne pas savoir quels moyens prendre pour régler leurs dettes ou à qui faire appel pour alléger ce fardeau. La moitié d’entre eux (50 %) ne font pas entièrement confiance aux professionnels pour les sortir de l’endettement.

Grant Bazian, président de MNP Ltée, la plus importante société d’aide en insolvabilité au Canada, affirme que « les personnes vulnérables qui n’arrivent plus à gérer leurs dettes doivent connaître les services d’aide qui existent. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale qui sont légalement et éthiquement tenus de prodiguer des conseils objectifs et d’expliquer toutes les options d’allègement des dettes qui s’offrent à quelqu’un selon sa situation. »

Une mauvaise littératie financière pourrait augmenter les risques pesant sur les Canadiens endettés et le besoin pour des mesures d’allègement. Les taux d’intérêt vont vraisemblablement continuer de grimper cette année. Or, 24 % des répondants avouent ne pas bien saisir l’effet de ces hausses sur leur situation financière. Cette incompréhension s’observe particulièrement chez les Canadiens âgés de 18 à 34 ans.

M. Bazian remarque que beaucoup de personnes hésitent à se faire aider pour leurs finances et qu’elles continuent à subir inutilement cette rude épreuve en raison des préjugés qui subsistent sur l’endettement. Dans une proportion de 47 %, les Canadiens affirment qu’ils seraient gênés de demander un soutien s’ils se retrouvaient dans une situation financière frôlant la faillite. Ce sont les répondants âgés de 18 à 34 ans qui sont les plus susceptibles d’ignorer à qui demander de l’aide (52 %) et d’être embarrassés de demander une forme de soutien (56 %).

Une proportion de 46 % de Canadiens sait que les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls spécialistes habilités à offrir des solutions comme les propositions de consommateur et les faillites, tandis que 37 % d’entre eux ne voient aucune différence entre un conseiller en crédit, un conseiller en gestion de dettes et un syndic autorisé.

Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels qui peuvent administrer des propositions de consommateur et des faillites, offrir une protection contre les créanciers et empêcher ou prévenir les appels de recouvrement et les saisies-arrêts de salaire.

Selon M. Bazian, « les conseils en insolvabilité ne se valent pas tous. Les Canadiens doivent se méfier des spécialistes non agréés qui garantissent d’effacer toutes leurs dettes. Seul un syndic autorisé en insolvabilité peut avoir recours à la Loi sur la faillite et l’insolvabilité pour exonérer un particulier de ses dettes. »

Ceux qui surmontent leurs craintes et parviennent à demander de l’aide pour gérer leurs dettes ne sont pas nécessairement au bout de leurs peines. Une proportion de 26 % de Canadiens affirme avoir payé pour des conseils financiers inutiles. Les 18 à 34 ans affirmant être dans cette situation sont plus nombreux (34 %), signe qu’ils ont peut-être été échaudés par le passé.

Selon M. Bazian, « il faut se montrer prudent à l’égard des entreprises non réglementées et des artisans de stratagèmes qui affirment pouvoir sabrer vos dettes, qui exigent d’emblée d’importants honoraires ou qui encouragent l’emprunt pour rembourser des dettes. Chaque situation financière est différente. C’est pourquoi une évaluation gratuite et confidentielle de la vôtre par un syndic autorisé en insolvabilité est un bon point de départ, car ce dernier pourra par la suite vous expliquer en détail les options qui s’offrent à vous. »

Parmi ces options, on compte l’entente de règlement de dettes à l’amiable conclue avec les créanciers, la consolidation des dettes afin de réaliser un seul paiement mensuel, l’établissement d’un plan de remboursement dans le cadre d’une proposition de consommateur et la déclaration de faillite.

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux au pays, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens qui éprouvent de graves problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule L’info dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos du sondage

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP Ltée, entre le 9 et le 15 mars 2022. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

Un sommaire de certaines données provinciales vous sera fourni sur demande.

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