Qui dit vie étudiante ne dit pas surendettement

Soyons francs : les études collégiales ou universitaires nécessitent un grand engagement. Même si bien des emplois exigent un diplôme, aucun diplôme ne vous garantit un emploi. Quand on pense aux années qu’il faudra pour rembourser les prêts étudiants, il est parfois très difficile de choisir d’entreprendre des études postsecondaires. Si vous êtes dans cette situation ou connaissez quelqu’un qui l’est, le temps est venu de réfléchir au coût réel des études supérieures. Voici quelques raisons pour lesquelles un étudiant devrait commencer à économiser pour éviter les prêts étudiants.

Pour bon nombre d’étudiants, les études universitaires ne sont que le début de la vie adulte autonome. Elles amènent leur lot de changements, ce qui peut causer un grand stress. Les étudiants qui se préparent à l’aide d’un budget détaillé et qui épargnent pour couvrir les coûts associés aux études postsecondaires jouissent d’une tranquillité d’esprit qui leur permet de se concentrer sur les études, de bien s’alimenter et de profiter de la vie étudiante. De plus, en commençant jeune à épargner pour les études, on acquiert de bonnes habitudes qui nous suivent toute notre vie. Après tout, il n’est jamais trop tôt pour mettre de l’argent de côté pour la retraite. Il est fort probable que les seules rentrées de fonds pendant les études proviendront d’un emploi à temps partiel ou d’un emploi d’été. En tenant compte de cette réalité et en adoptant de bonnes habitudes, comme le respect d’un budget, les étudiants seront plus aptes à trouver des solutions s’ils sont confrontés plus tard à une situation similaire, comme le chômage ou l’impossibilité de travailler à temps plein.

Il est également judicieux de commencer à épargner pendant les études secondaires, quand l’élève n’a pas encore quitté le nid familial. Comme les parents assument la plupart des dépenses, comme la nourriture et le logis, il est plus facile de mettre de l’argent de côté. Une fois à l’université, il est bien plus ardu d’accorder la priorité à l’épargne, alors que l’argent pourrait également servir à payer l’essentiel, comme l’épicerie et le loyer. De plus, les études universitaires comportent certaines variables inconnues susceptibles d’entraîner des coûts supplémentaires, comme l’achat d’un véhicule ou l’obtention d’un autre diplôme. En quittant l’université sans dettes, sinon avec un petit prêt étudiant, vous serez libre de choisir la meilleure avenue sans devoir vous soucier de vos finances.

Bien que personne n’accumule de dettes intentionnellement, il est important de garder à l’esprit que la proposition de consommateur ou la faillite n’effacent pas toujours les prêts étudiants. Autrement dit, si vous déposez une proposition de consommateur ou déclarez faillite, vous pourriez être contraint de rembourser vos prêts étudiants même si vous avez obtenu votre libération. À l’instar de bien des situations dans la vie, c’est en s’instruisant et en se préparant qu’on réduit le stress. Le choix d’entreprendre ou non des études postsecondaires est certes majeur, mais il n’a pas à être stressant. Prenez le temps d’établir un budget, de planifier le montant qu’il faudra si vous souhaitez poursuivre vos études et de poser un regard réaliste sur vos options ou les changements que vous pouvez effectuer pour réduire au minimum le recours aux prêts étudiants. En épargnant avant d’entreprendre vos études postsecondaires, vous faites un premier pas dans la bonne direction et favorisez votre réussite financière dans l’avenir. Si vous avez du mal à rembourser vos prêts étudiants et accumulez les dettes, ou connaissez quelqu’un aux prises avec ce genre de problème, communiquez avec l’un de nos syndics autorisés en insolvabilité pour obtenir une consultation gratuite au cours de laquelle il vous montrera comment bâtir un avenir libre de dettes.

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