Le télétravail peut-il vous aider à vous acquitter de vos dettes?

La pandémie de COVID-19 a causé beaucoup de changements pour les Canadiens. Notre quotidien a été bouleversé. Notre travail, nos emplettes et nos interactions avec les autres ont changé considérablement. Bien que nous commencions à voir un retour vers une sorte de normalité d’avant la pandémie dans plusieurs parties du Canada, l’atmosphère en est encore une de prudence, d’incertitude et d’appréhension. Les conséquences du variant Omicron, récemment découvert, sont encore incertaines.

Les employeurs et les employés ont fait face à d’importants défis en tentant de trouver comment continuer d’offrir un service sécuritaire et opportun à leurs clients. De nombreux employés des services essentiels ont dû continuer d’aller au travail alors que beaucoup de travailleurs d’autres secteurs ont pu travailler à distance.

Bien des gens étaient intimidés par l’idée de travailler à la maison. Au début, il y avait des obstacles physiques et technologiques à surmonter. Il fallait avoir un espace de travail, de l’équipement, des logiciels et un bon réseau Internet. Il y a eu une courbe d’apprentissage associée aux nouveaux logiciels et aux nouvelles procédures virtuelles. Puis, il y a eu l’élément social. Il est devenu important de rester en contact, de communiquer de façon pertinente et opportune, et d’éviter le sentiment d’isolation. Ensuite, il y a eu la question de la productivité : les employés en télétravail seraient-ils aussi productifs que lorsqu’ils se rendaient au bureau? (En général, la réponse à cette question semble être « oui ».)

En janvier 2021, approximativement 32 % des Canadiens de 15 à 69 ans travaillaient la majorité du temps de la maison, comparativement à seulement 4 % en 2016 (Mendhi et Morisette, 2021). Le nombre d’employés en télétravail au moins une partie du temps continue d’augmenter. Ce qui semble clair est que même après la pandémie, bon nombre de travailleurs choisiraient de continuer de travailler à distance si possible, au moins à temps partiel.

La pandémie a eu des avantages financiers inattendus. En général, la majorité des Canadiens ont été en mesure d’épargner de l’argent. La moyenne du taux d’épargne est passée de 1,3 % du revenu disponible en 2018 à 14,9 % au milieu de l’année 2021. En avril, en mai et en juin 2020, le taux d’épargne a atteint un pic à environ 28 %. Les raisons pour cela sont claires. Les programmes de soutien gouvernementaux ont permis aux Canadiens de consolider leurs revenus. De plus, les restrictions liées à la pandémie ont limité la capacité des gens d’acheter des biens et services non essentiels. Les dépenses récréatives ont considérablement diminué et une sorte de budget forcé a vu le jour.

Qui plus est, les Canadiens travaillant de la maison ont été en mesure d’économiser beaucoup d’argent puisqu’ils n’avaient pas besoin de se déplacer au travail chaque jour. Les coûts de déplacement, notamment l’essence, l’entretien et les réparations de véhicule, les laissez-passer d’autobus ou de stationnement et plus encore ont diminué ou disparu, et l’achat de vêtements de travail était moins nécessaire. En se cuisinant des dîners à la maison avec des ingrédients moins coûteux venant de l’épicerie, beaucoup de gens ont réduit leurs dépenses au restaurant. Les parents de jeunes enfants n’avaient plus besoin des services de garde avant et après l’école, car ils étaient à la maison avant et après la journée scolaire. Enfin, certaines déductions fiscales sont offertes aux personnes travaillant de la maison. Somme toute, les avantages financiers du télétravail sont considérables. Pour de nombreux Canadiens, les économies ont fait office d’augmentation de salaire : une plus grande part du revenu mensuel était disponible pour autre chose.

Certaines personnes ont pu prendre le contrôle de leurs dettes grâce aux économies réalisées pendant la pandémie. Equifax Canada indique qu’en moyenne, les soldes de cartes de crédit ont baissé et moins de personnes accusent du retard dans leurs paiements (communiqué de presse d’Equifax, 27 mai 2021). En faisant preuve de diligence, les gens peuvent diminuer considérablement leur fardeau de dette à l’aide de leurs nouvelles économies de télétravail, ce qui entraîne des économies additionnelles à long terme grâce aux taux d’intérêt réduits. Notre capacité à atteindre nos objectifs de réduction de dette dépendra, jusqu’à un certain point, des leçons tirées de la pandémie, soit qu’une bonne partie de nos dépenses avant la pandémie étaient superflues.

Ce ne sont évidemment pas tous les Canadiens qui peuvent travailler de la maison et profiter de ces économies pour réduire leurs dettes. D’autres avaient des dettes accablantes avant la pandémie, et les économies réalisées depuis, peu importe leur taille, n’auront qu’une incidence minime sur leur fardeau. Pour ces personnes, la pandémie a repoussé le besoin d’affronter leur problème de dettes, mais maintenant qu’elle tire à sa fin, que l’aide gouvernementale est réduite ou éliminée et que les créanciers deviennent moins sympathiques, une solution véritablement transformatrice pourrait être nécessaire. Dans de telles situations, il peut être temps de consulter un syndic autorisé en insolvabilité de MNP. Nous examinerons vos options ainsi que leurs risques et avantages, et trouverons la meilleure solution à vos problèmes de dettes. La consultation est gratuite; vous n’avez rien à perdre, sauf vos dettes.

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