MONTRÉAL (Québec) – 14 avril 2025 – Les Québécois prennent des mesures concrètes pour protéger leurs finances face à l’incertitude économique actuelle. Près des trois quarts (73 %) affirment avoir réduit leurs dépenses, et sept sur 10 (70 %) disent avoir reporté des achats ou des investissements majeurs, selon le plus récent sondage de l’Indice des dettes à la consommation de MNP.
La majorité des Québécois (81 %) disent que l’incertitude économique les a incités à réfléchir à deux fois avant de contracter une nouvelle dette. Plus de la moitié (56 %) se disent davantage préoccupés par leur capacité à rembourser leurs dettes en raison de l’incertitude économique actuelle. Cependant, une plus grande proportion estime pouvoir assumer leurs frais de subsistance au cours de la prochaine année sans emprunter davantage (55 %, +9 points) et ils sont moins nombreux à regretter les dettes qu’ils ont contractées au fil des années (43 %, -5 points).
« Les Québécois ont maintenant une vision plus positive de leur situation d’endettement à la suite des deux baisses successives des taux d’intérêt par la Banque du Canada jusqu’à maintenant en 2025. Même si de l’incertitude subsiste par rapport aux tarifs douaniers américains, la grande variabilité des annonces sur le sujet peut alimenter un certain optimisme chez les Québécois, surtout parce que l’on ne connaît toujours pas les conséquences des tarifs sur le budget des ménages », explique Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée à Montréal.
La proportion de Québécois préoccupés par l’incidence des taux d’intérêt élevés a grimpé pour se rapprocher de son sommet record (58 %, +4 points). Une proportion légèrement plus élevée de Québécois s’inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes, même si les taux d’intérêt devaient baisser davantage (45 %, +2 points). Cependant, les soucis à cet égard ont diminué en raison des baisses survenues au cours de l’année. Un Québécois sur cinq (22 %, +3 points) se sent mieux outillé pour absorber une hausse d’un point de pourcentage, tandis que la proportion (24 %, -5 points) de ceux qui se sentent en moins bonne position a diminué. Plus de la moitié (55 %, -8 points) craignent toujours d’éprouver des problèmes financiers dans l’éventualité d’une nouvelle hausse des taux. Les Québécois sont plus enclins que les autres Canadiens (45 %, +2 points) à craindre qu’une hausse des taux d’intérêt ne les mène à la faillite.
« La baisse des taux d’intérêt et les ajustements que les Québécois ont déjà apportés à leur budget semblent leur donner un certain répit sur le plan financier », analyse M. Lachance.
Reflet de cette plus grande prudence à l’égard de leurs finances personnelles, beaucoup plus de Québécois voient d’un bon œil leur situation d’endettement (36 %, +9 points) et un peu moins en ont une opinion négative (20 %, -2 points). La moitié (50 %) disent avoir recours plus que jamais à des conseils financiers et à de la planification financière dans le contexte d’incertitude économique actuel.
« Ces résultats indiquent que les Québécois prennent les choses en main pour réduire leurs dépenses et leur recours au crédit en vue des difficultés financières qui se dessinent à l’horizon », affirme M. Lachance.
Moins de Québécois (48 %, -5 points) affirment être à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de leurs obligations financières à la fin du mois. Ils sont également moins nombreux (27 %, -11 points) à se déclarer insolvables.
« Près de la moitié des Québécois frôlent toujours l’insolvabilité, et plus du quart n’ont aucun coussin financier ni aucune souplesse dans leur budget. Ces personnes sans filet de sécurité peuvent éprouver de la difficulté à assumer une hausse des frais de subsistance ou des coûts de logement, ou à essuyer une perte de revenus », explique M. Lachance.
Les Québécois sont plus enclins que les personnes des autres provinces (51 %) à s’attendre à une hausse des coûts de logement au cours de la prochaine année.
« Beaucoup de Québécois devront renouveler bientôt leur prêt hypothécaire à des taux d’intérêt nettement plus élevés, et les loyers devraient grimper également. Voilà des exemples de hausse de coûts qui, combinés à l’incertitude économique, peuvent faire trébucher ceux qui sont déjà dans une situation précaire », note M. Lachance.
M. Lachance explique que de l’aide est disponible pour les personnes qui peinent à rembourser leurs dettes, qui manquent des paiements mensuels ou qui sont tout simplement incapables de joindre les deux bouts.
« Les syndics autorisés en insolvabilité offrent des conseils impartiaux aux Québécois pour les aider à tirer leur épingle du jeu et à prendre des décisions éclairées en réaction aux pressions financières à court terme et pour la gestion à long terme de leurs dettes, des conseils particulièrement bienvenus en période d’instabilité », affirme-t-il.
Les syndics autorisés en insolvabilité jouent un rôle de premier plan pour aider les Québécois à composer avec leurs difficultés financières et à gérer leurs dettes plus judicieusement. Ils peuvent notamment leur expliquer clairement les options d’allègement de dettes à leur disposition dans un contexte économique imprévisible. Ce type de professionnels aide les particuliers à évaluer leur situation financière, à comprendre leurs options et à élaborer un plan personnalisé afin de reprendre le contrôle de leurs finances.
L’équipe de syndics autorisés en insolvabilité de MNP offre des consultations gratuites aux Québécois aux prises avec de sérieux problèmes financiers. Elle a comme mandat de leur fournir des conseils impartiaux, de les aider à mieux comprendre leurs droits et de les orienter vers la meilleure voie à suivre. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement les appels désagréables des créanciers.
À propos de MNP Ltée
MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.
À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP
L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.
Maintenant à sa 32e édition, l’Indice a fait un bond de neuf points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 88 points. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.
Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 11 et le 14 mars 2025. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.