Trois Québécois sur cinq craignent que les taux d’intérêt ne chutent pas assez rapidement pour en ressentir les bienfaits sur leurs finances, la proportion la plus élevée de toutes les provinces

  • Sept personnes sur dix ont désespérément besoin de voir les taux d’intérêt diminuer (69 %).
  • Trois répondants sur cinq déclarent que les taux d’intérêt devront diminuer davantage avant que leur situation financière ne s’améliore considérablement (60 %).
  • Plus de la moitié des personnes sondées s’inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes, même s’il y a une baisse des taux d’intérêt (54 %).
  • Près de la moitié des personnes déclarent être tellement endettées que même si les taux d’intérêt baissaient davantage, leur fardeau financier n’en serait que très peu allégé (46 %), plus que dans toute autre province.

 Garçon sur le dos d'un homme tenant deux drapeaux du Québec regardant un coucher de soleil

Montréal (Québec) – 22 juillet 2024 – Les Québécois sont de plus en plus pessimistes à l’égard de leurs finances personnelles ce trimestre-ci, malgré la baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada. En effet, l’Indice des dettes à la consommation de MNP révèle que trois Québécois sur cinq (63 %) craignent que les taux d’intérêt ne chutent pas assez rapidement pour en ressentir les bienfaits sur leurs finances. Il s’agit de la proportion la plus élevée parmi toutes les provinces. Trois répondants sur cinq (60 %) déclarent que les taux d’intérêt devront diminuer davantage avant que leur situation financière ne s’améliore considérablement alors que sept personnes sur dix (69 %) ont désespérément besoin de voir les taux d’intérêt diminuer.

« Les Québécois espéraient une baisse plus importante des taux d’intérêt ou en ressentir les effets plus rapidement. Beaucoup d’entre eux sont simplement découragés, note Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée à Montréal. En raison des prix des produits de base qui demeurent élevés, ils sont nombreux à ne pas avoir encore constaté de diminution importante dans leurs dépenses mensuelles. Du moins pas assez pour alléger le poids financier. »

Après deux ans de hausses plus brutales des taux d’intérêt, trois Québécois sur cinq (61 %) affirment que leurs ressources financières en ont subi les contrecoups. Presque la moitié des personnes sondées (54 %) s’inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes même s’il y a une baisse des taux d’intérêt. En effet, les Québécois sont plus enclins que les résidents des autres provinces (46 %) à avouer être tellement endettés que même si les taux d’intérêt baissaient davantage, leur fardeau financier n’en serait que très peu allégé.

« Il y a des personnes qui vivent d’une paie à l’autre, qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts et à couvrir les coûts des produits de base. Et d’autres qui sont aux prises avec des dettes si insurmontables que leurs difficultés persisteront, quel que soit le taux d’intérêt », dit Frédéric Lachance.

Près de la moitié des Québécois (45 %, +2 points) affirment être à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de leurs obligations financières, une augmentation de deux points par rapport au trimestre précédent. Trois répondants sur dix (29 %, +1 point) se disent déjà incapables de couvrir leurs factures et obligations.

« Les personnes qui doivent composer avec des difficultés financières devraient envisager de demander de l’aide d’un syndic autorisé en insolvabilité. Ce professionnel saura les guider vers la meilleure solution à l’endettement en fonction de leurs besoins, au moyen d’une évaluation sur mesure », ajoute Frédéric Lachance.

La perception de la dette s’est détériorée au cours du trimestre, malgré les améliorations constatées en mars 2024. Lorsqu’on leur demande d’estimer leur niveau d’endettement par rapport à il y a un an, les répondants sont moins nombreux à constater que leur situation d’endettement s’est améliorée (26 %, ‑3 points) et beaucoup plus nombreux (19 %, +7 points) à considérer qu’elle s’est détériorée. Au Québec, comparativement aux autres provinces (44 %, +9 points), les personnes sondées craignent plus que les autres une perte d’emploi pour un membre de leur ménage. Il s’agit d’un bond de neuf points par rapport au trimestre précédent.

« En raison des nombreux préjugés qui persistent à ce sujet, les personnes aux prises avec des problèmes d’endettement en ont souvent honte. Nous devons reconnaître que l’endettement n’est pas uniquement une question d’échec personnel. En effet, de nombreux facteurs externes entrent en ligne de compte, y compris la perte d’un emploi et le coût élevé des dettes (particulièrement avec les cartes de crédit). Les fluctuations inattendues du revenu, l’augmentation des prix des produits de première nécessité, des paiements hypothécaires et des coûts de location et les dépenses imprévues (réparations à la voiture ou au domicile) y contribuent également », explique Frédéric Lachance.

Environ trois répondants sur cinq (62 %) s’attendent à éprouver des problèmes financiers si la tendance à la hausse se poursuivait, une augmentation de 11 points par rapport au trimestre précédent. Près de la moitié (49 %) prévoit épargner davantage si les taux d’intérêt chutent au cours du prochain trimestre, la plus forte proportion par rapport aux autres provinces. Ils espèrent qu’un recul leur permettra d’améliorer leur situation financière. Le tiers (33 %) des répondants souhaitent accélérer le remboursement de leurs dettes si les taux baissaient pendant cette même période. Cependant, une personne sur cinq (19 %) croit qu’un tel repli ne changera rien à leur situation.

Selon Frédéric Lachance, « les données recueillies nous indiquent que les Québécois auront besoin d’aide pour gérer leurs dettes dans les mois à venir, quel que soit le taux d’intérêt. C’est là qu’un syndic autorisé en insolvabilité entre en jeu. Il offre un service sur mesure et connaît des stratégies pour aider les Québécois à redresser leurs finances. »

L’équipe de syndics autorisés en insolvabilité de MNP offre des consultations gratuites aux Québécois aux prises avec de sérieux problèmes financiers. Elle a comme mandat de leur fournir des conseils impartiaux, de les aider à mieux comprendre leurs droits et de les orienter vers la meilleure voie à suivre. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement le harcèlement par des créanciers.

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP

L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.

Maintenant à sa 29e édition, l’Indice a connu une baisse de six points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 85 points. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP Ltée, entre le 6 et le 11 juin 2024. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

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